• Promenade à pied à Shibuya

    Arrivés le matin même et installés à l'hôtel, nous avons prévu une demi-journée de visite au départ de Shibuya, plutôt tranquille pour nous laisser le temps de nous habituer au décalage horaire.

    En sortant de la gare, nous arrivons directement au célèbre carrefour de Shibuya, que l'on voit dans la plupart des films qui se passent à Tokyo. On y retrouve bien les mêmes passages piétons, le même monde, les mêmes néons...

    Je n'avais jamais remarqué qu'un des passages part dans la diagonale du carrefour et ce n'est pas une rareté au Japon.

    Avant de traverser, nous allons voir la petite statue en bronze d'Hachiko. Le chien qui a attendu le retour de son maître, devant la station de Shibuya , tous les jours pendant 10 ans, après sa mort (celle du maître, pas du chien).

     

    Carrefour de Shibuya  Statue d'Hachiko

     

    Nous nous promenons ensuite dans le quartier, très commercial, entre les enseignes de Muji et de... l'Occitane en Provence, en nous dirigeant vers le parc Yoyogi. Sur place, nous trouvons le portail fermé. Nous avons cru nous être trompés d'horaire, mais en réalité le parc était fermé à cause d'une épidémie de dengue en cours au Japon, Yoyogi étant visiblement un foyer de moustiques. Sur le coup, on s'est demandé si tous les parcs allaient être fermés pendant notre séjour, mais heureusement, ce fut le premier et le seul...

    Nous allons donc visiter le sanctuaire Meiji-Jingu, situé juste à côté. Le chemin principal, très large, s'ouvre sur un torii de 12 mètres de haut, le plus grand du Japon. 

    Petit instant lexique qui servira tout au long du blog : Les toriis ce sont les portails traditionnels que l'on trouve à l'entrée de l'enceinte sacrée d'un sanctuaire shintoïste. C'est d'ailleurs une bonne façon de les distinguer visuellement des temples bouddhistes, la seconde religion principale. Les temples zens, quant à eux, avec le gravier blanc ratissé et les jardins secs, sont également des temples bouddhistes mais d'un courant particulier.                                                        

    La majorité des japonais pratiquent les deux religions et jonglent, au fil du calendrier, entre le shintoïsme, la religion locale, et le bouddhisme, qui vient d'Inde. Nous jonglerons aussi beaucoup entre les deux pendant notre visite ! Pour le shintoïsme, on parle de sanctuaire (en anglais : shrine, en japonais : jinja) et, pour le bouddhisme, de temples (en japonais : ji). De manière générale, j'ai bien aimé les sanctuaires shintoïstes parce qu'ils sont dédiés à des dieux animaux ou des éléments naturels qui rappellent l'univers de Miyazaki et ça me parle un peu plus qu'un gros monsieur assis (pardon Bouddha...). Même si j'ai aussi aimé les temples zens, qui sont bien plus nombreux à Kyoto.                                                                                                     

     

    Tonneaux de Sake  Grand Torii en cèdre  Fûts de Bourgogne

    Passé le grand torii en cèdre, on s'engage dans une large allée boisée. Le sanctuaire est dédié à l'empereur Meiji et à sa femme. Le long de l'allée sont exposés des tonneaux de saké décorés et... des fûts de Bourgogne ! L'empereur était amateur de vin et des vignerons lui avaient offert des fûts qu'il a visiblement appréciés. En arrivant à l'entrée du bâtiment principal, nous remarquons un attroupement à côté de petites fontaines. En fait, elles servent pour les ablutions que les pratiquants font avant de rentrer dans le sanctuaire. A l'aide de grandes louches en bois, on se lave les mains et la bouche. C'est rigolo à regarder et ça donne envie d'essayer ! Nous n'avons pas résisté.

    Le bâtiment principal, en bois, s'ouvre sur une grande cour avec de très jolis arbres. On peut également aller voir de loin les objets sacrés, il y a une petite cérémonie à faire pour leur rendre hommage à base de séries d'applaudissements. A un moment, un homme en habit de cérémonie apparaît et tape sur des tambours.

     

    Fontaine et Louches à ablution  Cour du Meiji-Jingu  Entrée du sanctuaire  

     

    Après une petite pause au calme dans la cour, nous retournons sur nos pas et remontons OmotesandoEnfilade de toriis à pied. C'est une grande avenue bondée avec des magasins et bâtiments un peu dans le style des Champs-Élysées. Nous ne trouvons pas beaucoup de magasins à notre goût et puis, ce n'est pas très exotique... donc on retourne assez rapidement à l'hôtel. A noter : dans la rue, un japonais nous aborde en anglais pour nous demander notre avis sur ses dessins.

    Le soir, en cherchant des restaurants (Voir ici) dans le quartier de l'Hôtel, à côté de la station Akasaka-Mitsuke, nous tombons par hasard sur le Hie-Jinja. C'est un petit sanctuaire shintoïste, niché sur une butte, elle-même entourée des buildings de bureaux très modernes, c'est assez inattendu car la colline est complètement cachée de l'avenue principale.

    Le sanctuaire est dédié au dieu du Mont Hie, un sommet japonais. L'escalier pour monter au sanctuaire est constitué d'une grande série de toriis rouges, la perspective est assez jolie. Mais, ce n'est pas très touristique donc nous n'osons pas trop nous aventurer plus loin que la cour centrale du sanctuaire.


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :