• Repas à Kyoto

     

    Mis à part le kaiseki, que nous avons raté de peu, nous avons plutôt réussi à profiter au maximum de la gastronomie japonaise pendant le voyage. Quand nous y avons pensé nous avons pris quelques photos (souvent moyennes parce que prises avec le téléphone). Voici le détail de nos repas à Kyoto.

    De la même façon qu'à Tokyo, le dîner à l'hôtel ne nous tentait pas du tout. Nous avons donc profité de la proximité de la gare et de ses plus de 100 restaurants très diversifiés pour continuer notre tour de la gastronomie japonaise. Nous avons principalement fréquenté deux zones de la gare, "Asty road", la longue galerie commerciale au sud-est et "Eat Paradise" et "Gourmet Street" (tout un programme), situés respectivement au 10 et 11ème étage de l'escalier lumineux.

  • En arrivant, nous sommes rentrés dans le premier restaurant que nous avons croisé car nous sortions du shinkansen et nous n'avions pas eu le temps d'explorer. Déjeuner assez ordinaire servi sur un plateau.

     

    Sushi no Musashi (Asty road) :

    Attention danger : ce restaurant m'a pratiquement passé l'envie de manger des sushis en France. C'est un de ces restaurants de sushis qui fait circuler les assiettes sur un tapis roulant. Les cuisiniers sont sur un îlot central et préparent les sushis au fur et à mesure. On peut commander ce qu'on veut sur une carte ou se laisser porter par le choix colossal qui passe devant nos yeux. Les assiettes sont précédées de petits panneaux indiquant, avec photo et nom, quel poisson ou fruit de mer arrive ensuite. La grande majorité des assiettes contient deux nigiri sushis (tranche de poisson sur un canapé de riz). Il y a des poissons classiques, d'autres inconnus au bataillon. Parfois le panneau est simplement manuscrit avec le nom scientifique de produits généralement inhabituels. On tente des choses inconnues, tout n'est pas concluant mais il y a bien suffisamment de choix de poissons pour les moins téméraires. Noter que le saumon est moyen. C'est idéal pour nous, au vu du choix et de la commodité du système et le prix est imbattable : 1€ l'assiette ! Ce n'est sans doute pas la meilleure qualité de sushis de la ville mais nous y sommes allés deux fois, jamais déçus.

     

    Le début de la pile d'assiette. Bonite et saumon.  Le flot continu de sushis

     

    Wako (Eat paradise) :

    Restaurant dont la spécialité est le tonkatsu, du porc pané. On peut choisir son morceau et de la viande vieillie un mois. On nous apporte un plateau : le porc pané est coupé en tranches et posé sur une petite grille, accompagné de chou rapé, d'un bol de riz, d'une soupe miso et de pickles. Le porc est tendre et bon.

    Le plateau de tonkatsu

     

    Ten-ishi (Eat paradise) :

    Ce restaurant fait des tempuras, la friture japonaise. On y sert principalement des fruits de mer et des légumes panés et frits. Nous optons pour le tendon, les tempuras posés sur un bol de riz. Il y a de l'asperge, des champignons, de la crevette et plein de petits coquillages agglomérés entre eux. Le fait que ce soit posé sur la vapeur du riz fait perdre le côté croustillant. C'est un peu cher mais très bon, loin d'une simple friture.

    La photo est floue :( 

    J'ai honte

     

    Nous comptions manger un soir à Kyoto Wakuden, un restaurant de kaiseki. Le kaiseki est une spécialité de la ville, il s'agit d'un repas gastronomique plutôt cher constitué d'une suite de petits plats adaptés à la saison. Nous nous y sommes malheureusement pris un peu tard et il y avait une heure d'attente pour avoir une table, temps que nous n'avions pas car nous étions en plein problèmes d'annulation de billets d'avion. A essayer la prochaine fois !

     

    Kyoto Nishiki Warai (Gourmet street) :

    Un restaurant d'Okonomiyaki, des omelettes japonaises. Il y a beaucoup de choix : de la classique, laquée et au chou, à la végétale, parsemée de petites pousses vertes. Je choisis celle avec des nouilles intégrées. On nous les sert sur une plaque chauffante devant nous et on se coupe des parts au fur et à mesure. C'est assez proche des versions que j'ai pu manger en France, ça a le goût de la sauce et c'est plutôt bon.

    Okonomiyaki aux herbes, laqué et aux nouilles (de gauche à droite)

     

    Kushinobo (Gourmet street) :

    Ici, on sert le kushikatsu, des petites brochettes panées qui arrivent devant vous au fur et à mesure. Il y a un peu de tout, des fruits de mer, des légumes et de la viande. On est servi au comptoir, je n'en garde pas un souvenir particulier, pas mauvais mais pas exceptionnel.

     


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  • Casse-croûte :

    Nous avons acheté plusieurs fois nos déjeuners dans une petite boutique de la gare. Les onigiris, des boules de riz à emporter, étaient très pratiques ! Ils n'étaient pas triangulaires comme on voit souvent mais en forme de... grosse pilule, je ne sais pas comment le dire autrement. Les meilleurs étaient aux "bébés sardines épicés", des minuscules poissons qui donnent un peu de consistance et pas mal de goût ! Ceci dit, je commençais à m'habituer aussi au bon goût du riz nature, chose que je n'ai pas du tout l'habitude de manger. Nous avons aussi acheté des pains au chocolat à un vendeur de la gare et des kouign-amann à la pâtisserie des rêves (voir ici).

    Exotisme maximal

     

    Un jour en centre-ville, nous déjeunons dans un restaurant au style traditionnel dans une belle maison en bois à panneaux coulissants. On doit glisser ses jambes dans un creux dans le sol, la table étant très basse. Le repas est constitué de brochettes diverses, un peu de riz et une soupe. Il valait surtout par le cadre.

    Les brochettes

     

    Le long du chemin de la philosophie, pas beaucoup de possibilités pour manger. Nous trouvons cependant un petit restaurant au serveur très accueillant. Nous prenons la spécialité de la maison, un curry de boeuf wagyu. C'est excellent, le boeuf est coupé en fines lamelles dans une sauce au curry et servi avec une boule de riz. Un bon choix si vous faites la promenade.

    Le curry de bœuf wagyu

     

    A Arayashima, à côté du pont, nous avons mangé dans un restaurant d'udon conseillé par le guide.

    Nous nous inscrivons sur une liste d'attente et attendons une vingtaine de minutes dans la cour. Le restaurant est assez joli. Les udons sont des nouilles de blé noir. Elles sont servies froides avec un petit bol de sauce pour les tremper. Elles ont un goût qui rappelle bien les galettes bretonnes. Avec ceci est servi un petit tendon, soit quelques tempuras sur du riz et une boisson au goût sarrasin. A la fin du repas, on nous apporte un liquide dans une carafe. Nous comprenons qu'il faut le verser dans le reste de sauce qu'on a utilisé pour tremper les nouilles, ce qui donne une boisson goût soja, un peu veloutée et plutôt bonne.

    Tempuras et Udons  Carafe à vider dans la sauce


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