• Visites autour de Tokyo

     

    Nous avions prévu de faire deux excursions guidées à la journée, au départ d'une gare de bus de Tokyo, pour découvrir Nikko, Kamakura et Yokohama.

  • NDA : Suite à une mauvaise manip sur l'appareil, la luminosité est beaucoup trop forte sur les photos. Je les mets quand même mais la plupart sont ratées.

     

    Nous prenons le car pour passer la journée à Nikko, à 150km de Tokyo. Les paysages de la région sont légèrement montagneux, avec des rivières serpentant dans des forêts de conifères.

     

    Le sonneur de cloche

    Pour commencer nous visitons le complexe du sanctuaire shintoïste Toshogu. Tout en bas, le temple Rinno-ji est en travaux derrière de grands échafaudages. Pour aller jusqu’au cœur du sanctuaire, il faut monter une série d’escaliers, passer dans différentes cours, devant de nombreux bâtiments et sous une série de toriis. Il y a beaucoup de monde et de groupes d’écoliers japonais.

    Au bas des escaliers, une grande cloche est sonnée par un moine à l’aide de ce qui ressemble un peu à un bélier. La petite chorégraphie du moine qui prend de l’élan nous occupe un petit moment.

    Passé le premier grand torii en pierre se trouve une belle pagode à 5 étages. Ensuite, on entre dans une cour avec plusieurs bâtiments intéressants, dont les écuries, sur lesquelles est sculptée en bois une des premières représentation connue des trois singes de la sagesse : le muet, le sourd et l’aveugle. Tous les bâtiments sont en bois et beaucoup présentent des sculptures d’animaux, celle des singes n’étant pas la plus jolie d’ailleurs.

     

    Les singes de la sagesse   Une des cours du sanctuaire  La très belle Karamon

     

    Après l’escalier suivant, on trouve le Honjindo sur la gauche (suivre les panneaux « Crying Dragon Hall»).Pagode à 5 étages L’intérieur présente une grande peinture de dragon sur le plafond. Un moine fait une explication en japonais et commence à taper deux bâtons l’un sur l’autre. Le bruit n’a rien d’étonnant sauf quand il se place juste en dessous de la tête du dragon. A cet endroit précis, le son résonne dans toute la pièce dans un écho aigu comme si le dragon pleurait.

    Les deux portes suivantes, la Komeimon et la Karamon (qui ne laisse pas passer de visiteurs) sont très belles, avec leurs sculptures blanches très détaillées. Il est possible de rentrer dans le cœur du sanctuaire par la droite, en laissant ses chaussures à l’entrée.

    Sur la droite toujours, un chemin part en montant dans la forêt jusqu’à un petit sanctuaire et la tombe d’un shogun. L’endroit est relativement calme par rapport au reste du sanctuaire. En redescendant dans l’enceinte principale, on passe devant un trésor national. La sculpture d’un chat endormi, le Nemuri-neko, selon la légende, son auteur a passé huit mois isolé pour approcher au plus près ce qu’est l’essence d’un chat....

     

    Nemuri-neko  Détail des hauts-reliefs en bois

     

    Nous reprenons le car pour aller à la villa impériale de Tamozawa. C’est la résidence d’été de l’empereur. Un très grand bâtiment, complètement labyrinthique avec beaucoup de cours intérieures et de salles. La plupart sont constituées de tatamis entourés de cloisons avec très peu de mobilier. Côté jardin, on ne peut pas rater l’imposant cerisier pleureur de 400 ans. Le gardien nous montre des photos de l’arbre à différentes saisons, avec les fleurs au printemps, la neige en hiver…

    Le jardin est assez joli, avec ses petits étangs.

     

    Vue sur une cour de la villa  Cerisier centenaire  Villa vue du jardin

     

    Dernière étape de la journée : les chutes de Kirifuri. Après un joli chemin en forêt on arrive sur une plateforme panoramique avec vue sur ces cascades, il y a beaucoup de grosses libellules. Au final, ce sera l’endroit le plus sauvage que nous aurons vu au Japon et ça fait du bien de varier un peu.

    Libellule  Chutes de Kirifuri


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  • Pour notre deuxième excursion autour de Tokyo, nous choisissons d’aller à Kamakura et Yokohama. Cette fois-ci nous suivons donc la côte vers l’Ouest sans nous enfoncer dans les terres. La ville a une allure de station balnéaire, avec peu de bâtiments très modernes.

    Nous commençons par le temple bouddhiste Hasedera, auquel on accède par un grand jardin en étages. En bas, des petites mares et une grotte, ainsi qu’un petit temple zen. Tout au long de la montée on croise des centaines de petites statues de bouddha. En haut, le temple principal et une grande terrasse avec une très belle vue sur la baie de Kamakura et sur les véliplanchistes qui profitent du soleil.

     

    'Quelques' statuettes  Bas du jardin du temple Hasedera  Bouddha tout mignon

     

    A quelques pas de là, nous visitons le temple Kotoku-in, notamment connu pour son daibutsu. C’est une statue monumentale de Bouddha, assis en tailleur, en bronze, datant du 13ème siècle et mesurant 13 mètres de haut. On peut visiter l’intérieur. A droite, sur un mur, sont accrochés ses sandales, à l’échelle. C’est assez surprenant de voir des tongs géantes !

     

    Statue géante de Bouddha  Les sandales pointure 450     

     

    Dernière étape à Kamakura, le sanctuaire shinto Tsurugaoka Hachiman-gū, c’est le plus grand de la ville. C’est joli mais nous sommes un peu pressés par le temps donc notre visite est plutôt rapide. 

    Direction Yokohama, autre ville côtière, beaucoup plus grande et proche de Tokyo. On retrouve les buildings modernes du même style que ceux de la capitale. Nous commençons par la visite de Chinatown.

    Il y a énormément de monde, des guirlandes de lampions, beaucoup de restaurants et de boutiques. Nous visitons un petit temple situé dans le quartier. Il est d’un style très coloré et particulièrement chargé.

     

    Vue du Chinatown de Yokohama  Petit temple  Boutique de produits dérivés sur le thème du panda

     

    Pour finir cette journée de visite, nous passons au jardin Sankei-en. C’est un grand jardin de style japonais traditionnel avec un bel étang à carpes et lotus. On peut voir de nombreux bâtiments intéressants dans le parc, provenant de différentes régions du pays. Des jeunes mariés japonais, elle en kimono, lui en costume, profitent des différents paysages du parc pour prendre la pose. A un moment, la guide a donné du pain sec au groupe en vue de nourrir les carpes. Elle n’avait pas anticipé que certaines personnes avec des bonnes dents (dont je tairai le nom pour respecter leur dignité) penseraient que c’était un casse-croûte et qu’il fallait le manger. Pauvres carpes !

     

    Promeneuse en kimono  Pont et bâtiment du Sankei-en  L'étang à carpes


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